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Trump suscite la polémique en questionnant les préférences de Miriam Adelson entre Israël et les États-Unis

Publié le 14 octobre 2025 par Carole Belfort

Le 14 octobre 2025, Donald Trump a de nouveau déclenché une vague de débats en faisant des commentaires audacieux au sujet de Miriam Adelson, une femme d’affaires israélo-américaine et principal actionnaire de Las Vegas Sands. Connue pour son soutien indéfectible à Trump, Adelson a souvent encouragé l’ancien président à intervenir dans le conflit en cours à Gaza. Lors des discussions, Trump a évoqué l’influence d’Adelson sur les relations entre les États-Unis et Israël, soulignant son rôle dans le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, une décision qui a marqué un tournant dans la politique américaine au Moyen-Orient.

Le contexte de ce commentaire trouve ses racines dans la relation étroite qu’entretenaient Donald Trump et le couple Adelson. Miriam Adelson, avec son défunt mari Sheldon Adelson, fondateur de Las Vegas Sands, a été un pilier financier et moral des campagnes politiques de Trump. Leur influence a été particulièrement visible lorsque l’administration Trump a pris des décisions clés concernant le Moyen-Orient, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Trump a profité d’une tribune publique pour exprimer sa reconnaissance envers Miriam Adelson, la qualifiant de « femme merveilleuse » qui nourrit un amour aussi profond pour Israël que pour les États-Unis. Toutefois, c’est sa plaisanterie sur la préférence nationale d’Adelson qui a soulevé des critiques. En suggérant qu’Adelson pourrait avoir une affection plus prononcée pour Israël que pour les États-Unis, Trump a mis en lumière une question délicate sur l’influence des intérêts étrangers dans la politique américaine.

Cette déclaration a rapidement attiré l’attention du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR). L’organisation, qui est la plus grande en matière de défense des droits civiques des musulmans aux États-Unis, a salué la transparence de Trump sur le sujet. Cependant, elle a également exprimé son inquiétude quant à l’influence supposée d’Adelson sur le gouvernement américain. Le CAIR a encouragé Trump et les autres dirigeants politiques à rejeter le soutien de toute personne qui priorise les intérêts d’un gouvernement étranger au détriment des États-Unis. Le CAIR a souvent critiqué les actions d’Israël dans le conflit israélo-palestinien, qualifiant certaines politiques de génocide.

Dans le contexte actuel, cette déclaration de Trump soulève des questions sur l’éthique des relations politiques entre les États-Unis et Israël, surtout lorsque des personnalités influentes comme Miriam Adelson sont impliquées. Le débat est d’autant plus vif dans un climat où les décisions politiques américaines concernant le Moyen-Orient sont scrutées sous l’angle des droits humains et des intérêts nationaux.

D’un autre côté, les partisans d’Adelson soutiennent que son engagement en faveur d’Israël est en harmonie avec les valeurs qu’elle défend pour les États-Unis. Pour eux, les efforts d’Adelson pour renforcer les liens entre les deux nations ne sont pas une question de loyauté divisée, mais plutôt une vision d’une alliance stratégique forte qui pourrait bénéficier aux deux pays. Certains analystes estiment que le soutien d’Adelson pourrait être interprété comme une tentative de promouvoir une stabilité régionale bénéfique pour les intérêts américains à long terme.

Cependant, la question de l’influence de personnalités privées sur des décisions politiques cruciales reste un sujet de débat parmi les politiciens et les analystes. Certains craignent que cette influence ne fragilise la politique étrangère américaine en la rendant dépendante des intérêts particuliers. Les critiques soulignent que de telles influences peuvent brouiller les frontières entre intérêts nationaux et intérêts personnels, alimentant ainsi des tensions inutiles.

Au cœur de cette polémique, l’opinion publique est divisée. D’un côté, ceux qui soutiennent Trump et Adelson estiment que leur alliance a permis de prendre des décisions audacieuses et nécessaires pour la sécurité et la stabilité de la région. De l’autre, les détracteurs mettent en garde contre les dangers d’un alignement trop étroit avec des intérêts étrangers, qui pourraient éclipser les priorités domestiques américaines.

Ainsi, en questionnant la fidélité de Miriam Adelson, Trump n’a pas seulement ravivé des controverses anciennes, mais a aussi mis en lumière des préoccupations bien plus larges concernant l’influence étrangère dans la politique nationale. Les prochains mois pourraient voir ces débats s’intensifier, surtout avec l’approche des élections présidentielles, où la politique étrangère et les alliances stratégiques joueront un rôle clé dans la détermination de l’agenda politique des États-Unis.

Carole B

Carole Belfort est une journaliste spécialisée dans l’univers des jeux d’argent, des casinos et des tendances numériques. Passionnée par les dynamiques du marché européen, elle décrypte avec finesse les actualités du secteur, des grandes innovations technologiques aux histoires de joueurs marquants. Son ton à la fois rigoureux et humain apporte une lecture accessible et engagée, appréciée par les amateurs comme les professionnels du jeu.

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